La montée en puissance du mouvement.Montée en puissance de la mobilisation lycéenneLes lycéens ont manifesté mardi pour la quatrième fois en quinze jours contre les suppressions de postes. Toujours plus nombreux,
ils étaient plus de 25.000 à Paris, 3.000 à Grenoble… Appel national des lycéens et enseignants pour manifester demain.
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25.000 lycéens, venus de toute la région francilienne, ont manifesté mardi à Paris, à l’appel des deux syndicats lycéens UNL et Fidl.
Jeudi dernier, troisième journée de manifestations, les lycéens étaient entre 17.000 à 20.000 selon les organisateurs à Paris.
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C’est une nouvelle mobilisation réussie", s’est félicité l’UNL dans un communiqué, constatant "une montée en puissance du mouvement".
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C’est une vraie réussite, après trois semaines de mobilisation, cela ne fait que s’accroître", a de son côté déclaré à l’AFP Hannah Boisson, pour la Fidl.
Mardi matin, environ
20 établissements étaient bloqués à des degrés divers dans les Hauts-de-Seine, 12 à Paris, six dans le Val-de-Marne, autant en Seine-Saint-Denis, deux dans l’Essonne, quatre en Seine-et-Marne.
En Ile-de-France, des manifestations, le plus souvent sans incident, regroupant des centaines de personnes ont eu lieu. A Grenoble, des milliers de lycéens ont aussi défilé.
Des incidents ont eu lieu en marge des manifestations. De nombreuses interpellations ont eu lieu.
Jeudi, l’UNL, la Fidl et le Snes-FSU (majoritaire chez les enseignants du second degré), ont appelé à participer "massivement" à une nouvelle journée de mobilisation dans toutre la France. En Ile-de-France, une intersyndicale quasi-majoritaire appelle en outre les professeurs à faire grève.
Tous demandent au gouvernement de revenir sur les 11.200 postes supprimés à la rentrée, dont 8.830 dans l’enseignement public.
L’Unl, la Fidl et la FSU seront reçues successivement vendredi par le ministre, mais sur le seul sujet de la réforme du lycée.
Xavier Darcos, interrogé sur LCI mardi, a rappelé que sur les 8.830 postes, 5.000 postes seraient transformés en heures supplémentaires et a demandé "qu’on relativise tout ça", estimant "les manifestations, voire (leur) brutalité, disproportionnées par rapport aux enjeux".