MANIFESTATIONS LYCEENES
Lycéens, enseignants et parents défilent à nouveau NOUVELOBS.COM | 10.04.2008 | 15:47
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19.000
personnes, selon la police, 4o.ooo selon les organisateurs, défilent dans les rues de Paris pour
protester contre les suppressions de postes dans l'éducation. Les
lycéens ont reçu le soutien des professeurs et des étudiants de l'UNEF. Manifestations lycéennes à Paris (Sipa) 19.000
personnes défilent, jeudi 10 avril, dans les rues de Paris pour
protester contre les suppressions de postes dans l'éducation à la
rentrée prochaine, selon des chiffres de la police communiqués à l'AFP.
Lycéens, enseignants et parents d'élèves ont commencé, vers 13H45, à
quitter les abords du jardin du Luxembourg pour se diriger vers la
station de métro Saint François Xavier, derrière une banderole:
"suppression de postes, les lycéens mobilisés". Sur une autre banderole
était inscrit: "postes, heures supplémentaires, bac pro, statut,
salaires pour l'avenir de notre métier, pour l'avenir de tous les
jeunes, le ministère doit répondre: il faut un collectif budgétaire".
Le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, et le président de l'UNEF, Florian Lecoultre, étaient en tête du cortège.
"Nous sommes là pour montrer que les lycéens seront encore plus
nombreux aujourd'hui pour défendre notre avenir. Nous disons stop à
l'hémorragie de postes", a expliqué à l'AFP, Florian Lecoultre.
De son côté, Gérard Aschieri a estimé qu'il se passait "vraiment
quelque chose". "Est-ce que le gouvernement est capable de comprendre
et d'arrêter de dire que les suppressions de postes c'est
insignifiant?", a-t-il demandé.
La Fidl (lycéens) est représentée en masse, soutenue par des étudiants
de l'Unef. Un plus grand nombre d'enseignants que lors des précédentes
manifestations sont présents dans le cortège.
Montée en puissance Mardi 8 avril, entre 8.500 (police) et 25.000 personnes (syndicat
Fidl), très majoritairement des lycéens, venus de toute la région
francilienne, ont manifesté à Paris, à l'appel des deux syndicats
lycéens UNL et Fidl. La manifestation, partie du Luxembourg, a été
dispersée par les forces de police boulevard des Invalides avant le
terme initialement prévu à Saint-François Xavier.
Jeudi 3, lors d'une précédente journée de mobilisation, ils étaient
à Paris 6.700 participants selon la police, entre 17.000 et 20.000
selon les organisateurs.
Tous les lycéens demandent au gouvernement de revenir sur les 11.200
postes supprimés à la rentrée, dont 8.830 dans l'enseignement public.
L'Unl, la Fidl et la FSU seront reçues successivement vendredi par le ministre, mais sur le seul sujet de la réforme du lycée.
Xavier Darcos, interrogé sur LCI mardi, a rappelé que sur les 8.830
postes, 5.000 postes seraient transformés en heures supplémentaires et
a demandé "qu'on relativise tout ça", estimant "les manifestations,
voire (leur) brutalité, disproportionnées par rapport aux enjeux".
(avec AFP)