Gran'Mat
Nombre de messages : 335 Localisation : La ville rouge. Date d'inscription : 28/02/2008
| Sujet: [12/04]Repressions, repressions Sam 12 Avr - 12:53:01 | |
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- Au lycée Louis Armand (15e): l'élève qui est le plus en pointe depuis
le début du mouvement s'est fait coincer par la police. Suite à un blocage et un débrayage du lycée Camille Say, il s'est fait interpeller par la police. Elle l'a gardé de 9h à 16h en garde à vue aujourd'hui, le menaçant de le faire passer en comparution immédiate s'il n'avouait pas des faits qu'il n'a pas commis. En effet, lors du débrayage de Camille Say, une vitre a été cassée...or le maire du 15e (Philippe Goujou) qui tourne depuis le début des blocages aux alentours du lycée Armand a pris une photo de ce lycéen portant une barrière (pour organiser le blocage)...la police s'est servi de la photo pour l'intimider...et lui dire que s'il signait des aveux, il n'aurait à payer que 20 euros d'amende lors d'1 procès...sinon c'était la comparution immédiate... Il y a-t-il des enseignants de L. Armand sur la liste? Les syndicats qui sont sur la liste peuvent-ils contacter les éventuels syndiqués qui sont sur le bahut?
J. Renoir (Bondy): Je viens d'apprendre à l'instant que le proviseur a exclu aujourd'hui un élève, qui a participé au blocage, pendant une semaine et qu'il a annoncé à d'autres qu'il les passerait en conseil de discipline à la rentrée...On se charge de cela dès lundi matin. - Citation :
- Proces Mathilde (Tours)
Ce Mercredi 9 Avril, avant même que le procès de Mathilde commence, la présidente du Tribunal correctionnel de Tours et le procureur avaient sonné la messe.
DU GOUDRON ET DES PLUMES POUR LA JUSTICE ! Ce Mercredi 9 Avril, avant même que le procès de Mathilde commence, la présidente du Tribunal correctionnel de Tours et le procureur avaient sonné la messe. Sous leurs ordres, l'important déploiement des forces de police s'assurait ainsi que seule une douzaine des personnes venues en soutien pourrait entrer dans la salle. Comme quoi, la police ne protège pas les lois. Elle ne fait qu'obéir aux ordres, même quand ceux-ci sont contraires aux lois du pays. En effet, les audiences comme celle-ci sont publiques et il n'appartient à aucune autorité de limiter l'accès du public, dans la ''limite des places disponibles'' comme on dit pour les émissions de télévisions. Au final, tout le monde a pu rentrer après l'intervention de l'avocate de Mathilde et du bâtonnier de l'ordre des avocats. Pour autant, cela montre à quel point la Justice n'en a que faire des lois, de ses lois, et qu'elle avait, par ce principe, déjà jugé Mathilde coupable. Dans la salle, à charge contre Mathilde : la juge, le procureur et l'avocat des Poulardins. Face à cet armadas crapuleux, Mathilde elle-même, Maître Lison-Croze et les nombreuses personnes venues en soutien ont dénoncé le mensonge policier, la dérive vers un État totalitaire et la criminalisation des actrices et des acteurs des mouvements sociaux. En demandant au juge une condamnation à 1 mois de prison avec sursis, le procureur, se basant sur de fausses accusations, entend bien faire payer à Mathilde son militantisme quotidien. Quand à l'avocat de la flicaille, cette grosse crapule sexiste (Mathilde est « une vierge effarouchée »), couvre de toute sa puanteur les exactions de la Police en demandant 1000 euros de dommage. Ces 1000 euros représentent clairement une prime pour la Flic de la BAC qui a giflé Mathilde et l'a traité de salope avant de l'étrangler lors de son arrestation. Durant toute l'audience, le nom de BUREAU Antoine est revenu plusieurs fois. Mathilde et Antoine ont été arrêtés en même temps par des policiers déguisés en civils. Lui était recherché. Lors de son interpellation, Mathilde a manifester à la voie publique l'arrestation et la violence des policiers de la BAC. Pour cela, ils l'ont violemment arrêtée à son tour, mise en garde-à-vue puis poursuivie en justice. Alors que l'avocat des flics pensait qu'Antoine serait jugé ce même jour puisque ses conclusions écrites demandaient également sa condamnation, le procureur a répété plusieurs fois que le dossier n'était pas clos. Le festival qu'a connu Antoine en 40 heures de garde-à-vue au commissariat de Tours l'an passé ; intervention de la police scientifique, interrogatoires à n'en plus finir, pressions psychologiques ; n'a pas aboutit à des poursuites judiciaires. Pourtant, ce mercredi, la voix de la république bananière lui a bien notifié qu'il pouvait encore encourir un procès pour cette affaire. Il apparaît que la justice n'a pas besoin de preuve pour traîner les gens à la barre et pour les condamner, alors restons vigilantes et vigilants. Continuons la mobilisation pour la relaxe de Mathilde et l'enterrement du dossier concernant Antoine. Toutes les poursuites judiciaires contre les militantes et les militants doivent cesser. Soyons nombreuses et nombreux le 29 Mai 2008 pour le verdict de Mathilde. Ce même jour, un autre procès doit se tenir contre d'autres militants politiques. D'ici là, le 22 Avril, les juges remettent ça contre des militants anti-LRU. Le 25 Avril, Romain comparaît de nouveau pour son engagement politique des dernières années. Stop à l'acharnement judiciaire ! Les Amis de l'égalité - Citation :
URGENT - CAMARADES LYCEENS EN COMPARUTIONS IMMEDIATES
Vendredi 11 avril 2008 : 100 à 200 lycéens montreuillois, principalement du lycée Jean Jaurès, se sont rendus au rectorat de créteil cette après-midi afin d'exprimer leur refus des suppressions de postes qui touchent une grosse partie des établissement du pays et, biensur, plus particulièrement, ceux d'IDF, et rebiensur, plus particulièrement, ceux du 93. L'objectif était l'occupation du rectorat mais voyant arriver le cortège, les grilles du rectorat se sont abbatues devant eux. La façade du rectorat a essuyé quelques jets d'oeufs, tomates pourries et pétards, déclenchant une vive hostilité de la flicaille présente. 5 copains ont donc été arrêtés immédiatement, 2 ont été relachés depuis et 3 ont été transférés pour comparution immédiate. Samedi 12 avril 2008 : Les comparutions immédiates des trois camarades encore retenus se dérouleront ce jour à 13h au TGI de Créteil. Ces trois jeunes, du lycée Jean Jaurès, ont déjà reçu le soutient de plusieurs de leurs camarades et un rassemblement de soutient est prévu devant le TGI demain, donc, à 13h. L'ensemble des lycéens, parents d'élèves et professeurs qui refusent la repression d'Etat à l'encontre des mouvements sociaux en général et dans ce cas, du mouvement lycéen, sont appelés à se rendre à se rassemblement de soutient à nos trois camarades. Il est par ailleurs important de préciser que, d'après les dernières informations, les lycéens inculpés auraient été victimes de violences policières lors de leurs arrestations ainsi que lors de leur transfert et plusieurs de leurs "droits" n'auraient pas été réspéctés lors de l'arrestation et de la GAV ! Il est capital que nous soyons nombreux, à ce rassemblement de soutient, à dénoncer haut et fort la repression et le fascisme d'Etat, les agissements d'une police aux pleins pouvoirs ainsi que la surdité et l'aveuglement sans fins des dictat... (pardon) dirigeants de se pays ! CONTRE LA REPRESSION : SOLIDARITE ! 13H - TGI DE CRETEIL, RUE PASTEUR VALERY RADOT - 94000 CRETEIL, Tél. 01 49 81 16 00 - Citation :
- Procès des militantEs accuséEs de solidarité avec les sans-papiers.
« Noël au centre de rétention, pâques en prison ! » Procès des militantEs accuséEs de solidarité avec les sans-papiers : RDV : Deux Rendez vous 1/e le 15 avril au tribunal de Créteil,militantEs accuséEs d'avoir tager "fermeture des centres de rétention". sur les murs de la gare RER de Joinville près du CRA de Vincennes 2/e 18 avril au TGI de Bobigny : 4 passagers pour « entrave à la circulation aérienne », ils ont osé résister à l'expulsion sur le vol de Royal Air Maroc où ont été placés des Maliens raflés au foyer pour travailleurs étrangers de la Terre-aux-curés, Paris 13ème. Solidarité ! | |
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